Peut-on encore croire aux nouveaux départs ?
Ce matin, je voudrais vous parler d’un défi qu’il nous appartient de relever…
Peut-on encore croire aux nouveaux départs ?
Je réfléchissais ce matin à ces périodes de l'année qui nous invitent (ou nous poussent, tout est toujours une question de perspective) à prendre notre élan- ou notre courage à deux mains.
Il y a janvier, bien sûr, et nos belles résolutions, écrites scrupuleusement dans une note de notre téléphone, qui se trouveront vite reléguées derrière les to do lists de rentrée, et qui ne survivront même pas jusqu'à la galette des rois.
Il y a début mai et l'arrivée des beaux jours, la perspective de nos premiers jours fériés, et celle, motivante ou stressante, du corps tonique que l'on voudrait avoir pour l'été.
Et puis il y a septembre...
Plus exactement, les derniers jours d'août, au cours desquels le temps - l'avez-vous remarqué ? semble s'accélérer...
On est alors susceptible d'hésiter entre deux attitudes :
La première est clairement du côté des prolongations de l'été, le plus longtemps possible.
Ne pas voir que les jours diminuent déjà un peu, ne pas admettre que les températures baissent et qu'on sort le pull 1 jour sur 2, détourner le regard dès que l'on croise une publicité Clairefontaine, lancer frénétiquement des invitations pour des dîners en terrasse, bref, en un mot : résister.
La seconde est pro-active, volontaire, résolument positive.
Septembre arrive et porte en lui cette belle énergie qui nous donnerait presque l'impulsion de changer de job, de chercher un nouvel appart, de booker les vacances de la Toussaint - et pourquoi pas de Noël dans la foulée ? - ; de nous inscrire enfin au studio de Pilates du quartier, de relancer les amis qu'on n'a pas vus de l'été, de bloquer dans l'agenda des moments de qualité avec l'être aimé; de se réserver une retraite de yoga avant la fin de l'année.
Bref, une belle énergie, une certaine fraicheur, la vitalité qui circule dans le corps, le désir chevillé au corps, l'esprit vif car reposé, l'élan dont on rêve tous pour relever les défis qui nous attendent d'ici la fin de l'année (nombreux, comme chacun sait).
Mais alors, peut-on vraiment y croire ?
Peut-on encore penser que ça tienne dans la durée ?
Vous aimeriez que je vous dise non, avouez ;-)
Eh bien si. Je pense sincèrement que oui, ça peut tenir.
Oui, on peut prendre un nouveau départ, quel que soit le mois de l'année.
Mais à une condition.
Il faut admettre - une bonne fois pour toutes - que nous en avons la pleine, totale et entière responsabilité.
Prenons acte que personne ne va nous parachuter dans le job de nos rêves.
Que personne ne va nous inscrire au studio de Pilates du quartier.
Que personne ne va réserver la retraite de yoga qui nous fera tant de bien à l'automne, et que finalement, personne mieux que nous ne tirera de nos engagements tenus la satisfaction et la fierté qui vont en découler.
Parce que OUI, s'engager dans un nouveau départ c'est un défi, mais vous serez 100 fois récompensé.e.
OUI, porter la responsabilité de son bien-être est une aventure non linéaire, mais elle vaut la peine d'être commencée - et tenue dans la durée.
Et enfin OUI, un nouveau départ implique aussi de relever ses manches sans attendre qu'un autre le fasse à notre place, mais ça ne signifie pas qu'il n'y aura pas autour de vous quelqu'un pour vous soutenir et vous encourager.
Choisissez-vous des alliés, et trouvez vos piliers.
Certains sont à l'extérieur de vous-même (amis, collègues, mentor, thérapeute); et d'autres sont déjà là, en vous, attendant de servir : curiosité, persévérance, courage, ténacité, audace, choisissez celui qui vous parle et accrochez-vous à lui.
Un nouveau départ n'a pas besoin d'être tonitruant, fracassant.
Vous seul.e savez ce qui contribuera à maintenir votre élan dans la durée.
Alors je vous invite à vous lancer.
Et je retrouverai bien sûr avec joie tous ceux qui voudront profiter de la douceur de l'été indien en terrasse jusqu'à fin octobre ;-)
Emilie